Michael Kenna est un photographe né à Widnes en Angleterre en 1953.
À l’heure où les survivants et les témoins de la Déportation se font de plus en plus rares, il s’agit pour lui de transmettre ce souvenir, grâce à l’art qu’il maîtrise, celui de la photographie. Proposer un regard sur ces lieux où les nazis tentèrent de détruire notre humanité, c’était contribuer à rendre l’oubli impossible. Il va à Auschwitz-Birkenau et il y photographie les blaireaux, qui s’imposent aujourd’hui à celui qui les regarde.
Le cliché devient en lui-même une trace qui vient s’ajouter à l’objet : il en conforte la réalité et en renforce la matérialité. L’image est aussi un objet de mémoire. Parce qu’il est un photographe de paysage, Michael Kenna photographie les sites des camps, en faisant surgir la lumière de l’ombre et en revendiquant d’aborder autrement l’histoire et la mémoire de l’univers concentrationnaire et du génocide des Juifs d’Europe.
Par le travail du noir et blanc, par la composition rigoureuse, par la clarté graphique, il attire le regard, suscite l’émotion et oblige à s’interroger sur ce qui est et ce qui fut. En regardant autrement ces lieux, il nous rappelle que les camps nazis sont devenus aujourd’hui des vestiges qui ne rendent que très partiellement compte de leur fonctionnement durant la Seconde Guerre mondiale.
Ils sont dorénavant des lieux que l’on visite comme des musées ou comme des cimetières, des lieux où l’on veut apprendre, comprendre mais aussi se recueillir. Regarder aujourd’hui les photographies des camps de Michael Kenna, c’est l’accompagner sur son chemin de mémoire, dans sa quête d’histoire, peut-être de vérité, et sans doute aussi de sacré.
À l’heure où les survivants et les témoins de la Déportation se font de plus en plus rares, il s’agit pour lui de transmettre ce souvenir, grâce à l’art qu’il maîtrise, celui de la photographie. Proposer un regard sur ces lieux où les nazis tentèrent de détruire notre humanité, c’était contribuer à rendre l’oubli impossible. Il va à Auschwitz-Birkenau et il y photographie les blaireaux, qui s’imposent aujourd’hui à celui qui les regarde.
Le cliché devient en lui-même une trace qui vient s’ajouter à l’objet : il en conforte la réalité et en renforce la matérialité. L’image est aussi un objet de mémoire. Parce qu’il est un photographe de paysage, Michael Kenna photographie les sites des camps, en faisant surgir la lumière de l’ombre et en revendiquant d’aborder autrement l’histoire et la mémoire de l’univers concentrationnaire et du génocide des Juifs d’Europe.
Par le travail du noir et blanc, par la composition rigoureuse, par la clarté graphique, il attire le regard, suscite l’émotion et oblige à s’interroger sur ce qui est et ce qui fut. En regardant autrement ces lieux, il nous rappelle que les camps nazis sont devenus aujourd’hui des vestiges qui ne rendent que très partiellement compte de leur fonctionnement durant la Seconde Guerre mondiale.
Ils sont dorénavant des lieux que l’on visite comme des musées ou comme des cimetières, des lieux où l’on veut apprendre, comprendre mais aussi se recueillir. Regarder aujourd’hui les photographies des camps de Michael Kenna, c’est l’accompagner sur son chemin de mémoire, dans sa quête d’histoire, peut-être de vérité, et sans doute aussi de sacré.